samedi 4 octobre 2008

Le plan Paulson


181 mn

*A cause d’un problème technique, les 5 premières minutes de traduction sont manquantes. En voici une traduction écrite :

Nous sommes entrés dans une période sans commune mesure avec ce que vous avez pu vivre. Il n’y a rien dans l’histoire de l’Europe et du monde qui soit comparable avec ce qu’il se passe aujourd’hui, hormis. La crise de l’Europe médiévale, que l’on appelle « l’Age des ténèbres ». Nous sommes au bord d’un effondrement menant à un nouvel « Age des ténèbres ».

Le 25 juillet 2007, j’ai annoncé que nous étions au point où l’économie américaine entrait dans sa phase d’effondrement. J’ai alors indiqué les mesures qui, si elles avaient été appliquées, nous aurait permis de ne pas en arrivé là où nous en sommes aujourd’hui. Nous en sommes là à cause de gens comme le sénateur Dodd et le député Barney « le renfloueur » qui ont empêchés que mes mesures soient reprises, alors qu’elles auraient évité les souffrances que cette crise impose aujourd’hui au pays et aux gens ! Si vous n’êtes pas content de la tournure des évènements, prenez-vous en à Barney le renfloueur et à Chris Dodd. Dodd est un pantin de Felix Rohatyn, un des pire personnage de l’extrême-droite américaine.

J’ai aussi spécifié d’autres mesures que les Etats-Unis devraient prendre pour enrayer la crise et en sortir. La première est connue sous le nom de Homeowners and Bank Protection Act of 2007 (HBPA - loi de protection des propriétaires de logement et des banques). Elle a été formellement lancée en septembre 2007 et a recueilli un vaste soutien au niveau des Etats et des élus locaux dans tout le pays, et de nombreuses assemblées d’Etat et de conseils municipaux l’ont voté. Mais cette loi n’a pas été adoptée à cause du blocage organisé au Congrès par les intérêts qui contrôlent Dodd et Barney le renfloueur.

Ces élus, et d’autres, ont fait en sorte que cette loi ne passe pas, alors qu’elle aurait permis de sauver nos banques aujourd’hui en crise et de sauver les propriétaires de logement qui subissent de plus en plus la vague des expulsions. C’est une des raisons pour laquelle la Chambre des représentants a montré tant de mépris contre le reste du Congrès en votant contre le plan de renflouement lundi.

Certes le plan de renflouement peut encore être approuvé, mais il y a danger que l’administration Bush et les intérêts auxquels elle est liée au niveau international puisse faire usage de la force militaire pour écraser cette résistance à leur politique. Ils pourraient utiliser la force pour faire passer ce genre de loi de renflouement, qu’ils veulent à tout prix. (...)

Colère populaire contre le Plan Paulson, l’US Army déployée sur le sol américain

2 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Alors que le Plan Paulson de renflouement des spéculateurs aux frais des contribuables a déclenché une véritable colère du peuple américain, une brigade de combat appartenant à la 3e division d’infanterie de l’US army vient d’être rapatriée d’Irak pour opérer directement sur le sol américain, sous le commandement du Northcom. C’est le quotidien de l’armée américaine Stars & Stripes du 30 septembre qui fait état de ce déploiement, effectif depuis hier et pour une durée de 12 mois. Officiellement, il s’agit d’une force de réserve fédérale pour répondre aux urgences et aux désastres, naturelles ou d’origine humaine, dont les actes terroristes.

« Ils peuvent être appelés pour gérer des troubles sociaux et faire du rétablissement de l’ordre », explique Stars & Stripes, ainsi que des situations de chaos pouvant être engendrées par des attaques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaire ou à la bombe. L’article décrit le Northcom comme « un commandement conjoint créé en 2002 pour commander et contrôler les efforts de défense intérieure et coordonner le soutien à la défense des autorités civiles ». En 2002, Lyndon LaRouche a déclaré qu’avec cette nouvelle structure créée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, « on franchit le Rubicon » et « on se prépare à créer une dictature militaire à la César ».

Lors de sa conférence internet du 1er octobre 2008, Lyndon LaRouche à mis en garde contre « l’instinct de cette administration à utiliser la force contre le peuple » et que ce danger était bien réel car dans la situation actuelle, les intérêts internationaux qui sont derrière l’administration Bush veulent « briser toute résistance » à leurs politique et « faire passer en force les lois permettant le renflouement » de Wall Street et de leurs partenaires européens qui doivent bénéficier de ces plans.

Plan Paulson : la tension monte entre le peuple et les élites

3 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) - Après l’annonce par le quotidien de l’armée américaine Stars & Stripes et de l’hebdomadaire Army Times du déploiement de 4000 soldats américains sur le territoire national, pour faire face à des actes terroristes et à leurs conséquences, et notamment pour gérer « les troubles civils et pour contrôler les foules », la tension monte à l’intérieur des Etats-Unis. Le plan de renflouement des spéculateurs est inconstitutionnel et soulève la colère de la population dont la vie quotidienne devient impossible. Lyndon LaRouche, lors de sa conférence internet du 1er octobre, à mis en garde contre le « danger que l’administration Bush et les intérêts auxquels elle est liée au niveau international puisse faire usage de la force militaire pour écraser cette résistance à leur politique. »

Alors que le Northcom et le Pentagone tentent de démentir les articles de Stars & Stripes et de l’Army Times, en prétendant un but exclusivement « humanitaire », la journaliste et animatrice de l’émission de radio Democracy Now ! Amy Goodman, dénonce dans une tribune publiée par le Seattle Post-Intelligencer le 1er octobre, la mise en place d’un arsenal destiné à être tourné contre la population américaine. Elle rapporte une discussion avec le Lieutenant Colonel Jamie Goodpaster du Northcom, qui lui a expliqué que « néanmoins, les forces militaires auraient des armes sur place, létales et non létales, stockées dans des contenaires. Ils auront principalement des véhicules à roues, mais auront aussi accès à des chars », ajoutant que la décision de se servir de cet arsenal se prendrait au moins au niveau du secrétaire à la Défense.

Elle souligne ensuite que l’administration Bush s’est octroyé le droit de passer au dessus des lois empêchant de tels déploiements : « La loi Posse Comitatus de 1878 interdisait la participation de militaires dans des opérations intérieures. Mais le John Warner National Defense Authorization Act de 2007 incluait un paragraphe permettant au président de déployer les forces armées pour « rétablir l’ordre public » ou réprimer « toute insurrection ». Si cette partie du texte a ensuite été abrogée par une autre loi, le président Bush y a attaché un « signing statement » disant qu’il ne se sentait pas contraint par cette abrogation. »

Puis, sortant des questions légales et regardant la dynamique d’ensemble, Amy Goodman poursuit : « Avec l’opposition entre Wall Street et la population, les discussions sur des troubles survenant dans les rues américaines sont omniprésentes. (…) Sous la pression de leurs électeurs, les membres conservateurs et progressistes du Congrès ont bloqué la première version du plan de renflouement. Si l’économie s’effondre, si les gens ne peuvent plus accéder à leur épargne ou retirer de l’argent au distributeur, il pourrait y avoir de graves « troubles civils », et les soldats en question pourraient être appelés à « contrôler les foules », plus vite que l’on ne l’imagine. »

« L’establishment politique et financier semble complètement agacé à l’idée que les gens s’opposent à leur plan de renflouement massif qui récompense les financiers joueurs. Dans cette période d’incertitude, les gens normaux se soucient de payer leurs factures, leur nourriture, leur essence, et leur loyer ou leur prêt hypothécaire. Personne ne leur a jamais proposé d’être renfloués. Le château de carte de Wall Street s’est effondré, et les riches banquiers ne recueillent pas la sympathie auprès des gens qui travaillent. (…) En décembre 2001, en plein milieu d’une crise financière qui empêchait d’accéder aux comptes bancaires, la classe moyenne argentine s’est levée, a pris la rue, détruit les devantures des banques et a fini par forcer le gouvernement à démissionner, alors que la répression policière était forte et que la tentative de contrôle des médias avait échoué. »

Source: http://www.solidariteetprogres.org/
Article proposé par: Goamike

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