vendredi 17 octobre 2008

Falloujah Le Massacre Caché


27 mn

Irak, 2004, Massacre de masse de civils au phosphore blanc par l'armée US Falloujah, le massacre caché (« Fallujah La strage nascosta ») est un film documentaire italien de Sigfrido Ranucci pour la télévision RAÏ News 24 (diffusé le 8 novembre 2005) décrivant l'attaque de Falloujah en novembre 2004, notamment à l'arme chimique, initié par le gouvernement des États-Unis pour mettre fin à la résistance armée de la ville à l'occupation étasunienne.

Ce documentaire est interdit de télévision dans de nombreux pays et n'est généralement diffusé que par des associations. L'utilisation massive sur la population et sans discernement d'armes au phosphore blanc, interdites par la Conventions de Genève car considérées comme armes chimiques y a été constatée par des médecins et des journalistes présents sur place. Des bombes à fragmentation ont également été utilisées.

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera parlait également d'utilisation de napalm, peut être à cause de la proximité des effets avec le phosphore blanc.

Incendie et la fonte des corps humains sous la chaleur. Le gouvernement de Washington a d'abord réfuté cette accusation, puis à finalement avoué l'utilisation de ces armes.

Un officiel étasunien admet que du phosphore a été utilisé comme une arme en Irak : "Le phosphore blanc est une munition conventionnelle", a déclaré le lieutenant-colonel Barry Venable à la BBC. "Ce n'est pas une arme chimique. Ce n'est pas hors-la-loi ou illégal."

Il a ajouté que bien que le phosphore soit utilisé généralement pour fournir des écrans de fumées et des flashes de lumières, pendant la bataille de Falloujah, "il a été utilisé comme une arme incendiaire contre des combattants ennemis."

[...] La suspicion que Saddam Hussein développait des armes chimiques, biologiques et nucléaires était l'une des principales justifications de l'administration Bush pour l'invasion de ce pays du Golfe Persique en 2003.

http://www.cbc.ca/world/story/2005/11/16/phosphorus-fallujah051116.html

mardi 14 octobre 2008

Le contrat que vous acceptez tous les jours..


9 mn

Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.
Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et en ne faisant rien.

Mes chers amis,
Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité.
Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants,
2) J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients,
5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale,
8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte,
9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer,
10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront,
12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive,
14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures,
15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet,
16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,
17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète,
18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale,
19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence,
21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,
25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques,
26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine,
28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger,
29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer,
31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.
Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.

Proposé par: Goamike

dimanche 5 octobre 2008

L'argent dette de Paul Grignon


52 mn

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D'ou vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?

La réponse est... qu'il n'y en a pas.

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

S'il n'y avait PAS DE DETTE
Il n'y aurait PAS D'ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous
Nous vous présentons le chef d'oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son française et textes en français !

99% de la population ignore encore le processus de création monétaire. Ainsi lorsque vous l'aurez assimilé à votre tour, soyez certain de bien faire la distinction entre les répercussions privées et publiques de ce système. Utiliser un systeme d'argent dette pour nos investissements privés, nous le faisions à notre insu jusqu'a maintenant. Le fait que les états européens aient décidé d'abandonner récemment le droit régalien des peuples de battre leur monnaie et ceci sans leur consentement est autrement plus inquiétant. (A noter tout de meme que d'un point de vue privé, l'absence de pleine divulgation et d'égale contrepartie sur le contrat de prêt bancaire peut apparaitre comme frauduleux)

Extrait de FauxMonnayeurs.org: Depuis 1973 et en application depuis 1974, puis entériné par l'article 104 du traité de Maastricht et finalement transposé dans l'article 124 du traité de Lisbonne, l'Etat a supprimé le recours à l'émission de bons du trésor (emprunt d'état, exempt d'intérêts) puis s'est interdit toute création monétaire en interdisant tout recours à l'emprunt auprès de sa banque centrale à travers le traité européen et ceci pour tous les états européens. Cet état de fait, malicieusement déguisé, rend tout investissement "hors de prix". Ainsi nous sommes assis sur une montage de dettes artificielles dont les conséquences sont dramatiques: Diminution générale du pouvoir d'achat, extension de la pauvreté et misère absolue pour une majeure partie de la population terrestre. Comment peut-on perdre à ce point le plus élémentaire bon sens pour vouloir légitimer le fait qu’un Etat paye un intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il pourrait émettre lui-même, sans intérêt ?

La réponse(hypothèse actuelle) semblerait se situer dans le fait que bon nombre de haut fonctionnaires, ministres ou anciens ministres siègent ou ont siégés au conseil d'administration de banques privées. Nous voila dans un esclavagisme moderne grâce à la haute trahison de nos élus qui cherchent désespérement des solutions "pansements" aux conséquences du SEUL problème qu'ils ont eux même instauré par décret dans le plus grand silence et sans la moindre concertation ils ont vendu TOUS nos biens, nos propriétés, nos corps et ceux de nos enfants a des banquiers privés.

Source: http://leweb2zero.tv/video/bankster_8648d65af997f88
Article proposé par: Goamike

samedi 4 octobre 2008

Le plan Paulson


181 mn

*A cause d’un problème technique, les 5 premières minutes de traduction sont manquantes. En voici une traduction écrite :

Nous sommes entrés dans une période sans commune mesure avec ce que vous avez pu vivre. Il n’y a rien dans l’histoire de l’Europe et du monde qui soit comparable avec ce qu’il se passe aujourd’hui, hormis. La crise de l’Europe médiévale, que l’on appelle « l’Age des ténèbres ». Nous sommes au bord d’un effondrement menant à un nouvel « Age des ténèbres ».

Le 25 juillet 2007, j’ai annoncé que nous étions au point où l’économie américaine entrait dans sa phase d’effondrement. J’ai alors indiqué les mesures qui, si elles avaient été appliquées, nous aurait permis de ne pas en arrivé là où nous en sommes aujourd’hui. Nous en sommes là à cause de gens comme le sénateur Dodd et le député Barney « le renfloueur » qui ont empêchés que mes mesures soient reprises, alors qu’elles auraient évité les souffrances que cette crise impose aujourd’hui au pays et aux gens ! Si vous n’êtes pas content de la tournure des évènements, prenez-vous en à Barney le renfloueur et à Chris Dodd. Dodd est un pantin de Felix Rohatyn, un des pire personnage de l’extrême-droite américaine.

J’ai aussi spécifié d’autres mesures que les Etats-Unis devraient prendre pour enrayer la crise et en sortir. La première est connue sous le nom de Homeowners and Bank Protection Act of 2007 (HBPA - loi de protection des propriétaires de logement et des banques). Elle a été formellement lancée en septembre 2007 et a recueilli un vaste soutien au niveau des Etats et des élus locaux dans tout le pays, et de nombreuses assemblées d’Etat et de conseils municipaux l’ont voté. Mais cette loi n’a pas été adoptée à cause du blocage organisé au Congrès par les intérêts qui contrôlent Dodd et Barney le renfloueur.

Ces élus, et d’autres, ont fait en sorte que cette loi ne passe pas, alors qu’elle aurait permis de sauver nos banques aujourd’hui en crise et de sauver les propriétaires de logement qui subissent de plus en plus la vague des expulsions. C’est une des raisons pour laquelle la Chambre des représentants a montré tant de mépris contre le reste du Congrès en votant contre le plan de renflouement lundi.

Certes le plan de renflouement peut encore être approuvé, mais il y a danger que l’administration Bush et les intérêts auxquels elle est liée au niveau international puisse faire usage de la force militaire pour écraser cette résistance à leur politique. Ils pourraient utiliser la force pour faire passer ce genre de loi de renflouement, qu’ils veulent à tout prix. (...)

Colère populaire contre le Plan Paulson, l’US Army déployée sur le sol américain

2 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Alors que le Plan Paulson de renflouement des spéculateurs aux frais des contribuables a déclenché une véritable colère du peuple américain, une brigade de combat appartenant à la 3e division d’infanterie de l’US army vient d’être rapatriée d’Irak pour opérer directement sur le sol américain, sous le commandement du Northcom. C’est le quotidien de l’armée américaine Stars & Stripes du 30 septembre qui fait état de ce déploiement, effectif depuis hier et pour une durée de 12 mois. Officiellement, il s’agit d’une force de réserve fédérale pour répondre aux urgences et aux désastres, naturelles ou d’origine humaine, dont les actes terroristes.

« Ils peuvent être appelés pour gérer des troubles sociaux et faire du rétablissement de l’ordre », explique Stars & Stripes, ainsi que des situations de chaos pouvant être engendrées par des attaques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaire ou à la bombe. L’article décrit le Northcom comme « un commandement conjoint créé en 2002 pour commander et contrôler les efforts de défense intérieure et coordonner le soutien à la défense des autorités civiles ». En 2002, Lyndon LaRouche a déclaré qu’avec cette nouvelle structure créée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, « on franchit le Rubicon » et « on se prépare à créer une dictature militaire à la César ».

Lors de sa conférence internet du 1er octobre 2008, Lyndon LaRouche à mis en garde contre « l’instinct de cette administration à utiliser la force contre le peuple » et que ce danger était bien réel car dans la situation actuelle, les intérêts internationaux qui sont derrière l’administration Bush veulent « briser toute résistance » à leurs politique et « faire passer en force les lois permettant le renflouement » de Wall Street et de leurs partenaires européens qui doivent bénéficier de ces plans.

Plan Paulson : la tension monte entre le peuple et les élites

3 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) - Après l’annonce par le quotidien de l’armée américaine Stars & Stripes et de l’hebdomadaire Army Times du déploiement de 4000 soldats américains sur le territoire national, pour faire face à des actes terroristes et à leurs conséquences, et notamment pour gérer « les troubles civils et pour contrôler les foules », la tension monte à l’intérieur des Etats-Unis. Le plan de renflouement des spéculateurs est inconstitutionnel et soulève la colère de la population dont la vie quotidienne devient impossible. Lyndon LaRouche, lors de sa conférence internet du 1er octobre, à mis en garde contre le « danger que l’administration Bush et les intérêts auxquels elle est liée au niveau international puisse faire usage de la force militaire pour écraser cette résistance à leur politique. »

Alors que le Northcom et le Pentagone tentent de démentir les articles de Stars & Stripes et de l’Army Times, en prétendant un but exclusivement « humanitaire », la journaliste et animatrice de l’émission de radio Democracy Now ! Amy Goodman, dénonce dans une tribune publiée par le Seattle Post-Intelligencer le 1er octobre, la mise en place d’un arsenal destiné à être tourné contre la population américaine. Elle rapporte une discussion avec le Lieutenant Colonel Jamie Goodpaster du Northcom, qui lui a expliqué que « néanmoins, les forces militaires auraient des armes sur place, létales et non létales, stockées dans des contenaires. Ils auront principalement des véhicules à roues, mais auront aussi accès à des chars », ajoutant que la décision de se servir de cet arsenal se prendrait au moins au niveau du secrétaire à la Défense.

Elle souligne ensuite que l’administration Bush s’est octroyé le droit de passer au dessus des lois empêchant de tels déploiements : « La loi Posse Comitatus de 1878 interdisait la participation de militaires dans des opérations intérieures. Mais le John Warner National Defense Authorization Act de 2007 incluait un paragraphe permettant au président de déployer les forces armées pour « rétablir l’ordre public » ou réprimer « toute insurrection ». Si cette partie du texte a ensuite été abrogée par une autre loi, le président Bush y a attaché un « signing statement » disant qu’il ne se sentait pas contraint par cette abrogation. »

Puis, sortant des questions légales et regardant la dynamique d’ensemble, Amy Goodman poursuit : « Avec l’opposition entre Wall Street et la population, les discussions sur des troubles survenant dans les rues américaines sont omniprésentes. (…) Sous la pression de leurs électeurs, les membres conservateurs et progressistes du Congrès ont bloqué la première version du plan de renflouement. Si l’économie s’effondre, si les gens ne peuvent plus accéder à leur épargne ou retirer de l’argent au distributeur, il pourrait y avoir de graves « troubles civils », et les soldats en question pourraient être appelés à « contrôler les foules », plus vite que l’on ne l’imagine. »

« L’establishment politique et financier semble complètement agacé à l’idée que les gens s’opposent à leur plan de renflouement massif qui récompense les financiers joueurs. Dans cette période d’incertitude, les gens normaux se soucient de payer leurs factures, leur nourriture, leur essence, et leur loyer ou leur prêt hypothécaire. Personne ne leur a jamais proposé d’être renfloués. Le château de carte de Wall Street s’est effondré, et les riches banquiers ne recueillent pas la sympathie auprès des gens qui travaillent. (…) En décembre 2001, en plein milieu d’une crise financière qui empêchait d’accéder aux comptes bancaires, la classe moyenne argentine s’est levée, a pris la rue, détruit les devantures des banques et a fini par forcer le gouvernement à démissionner, alors que la répression policière était forte et que la tentative de contrôle des médias avait échoué. »

Source: http://www.solidariteetprogres.org/
Article proposé par: Goamike